Onze-Septembre 2001 ? Stupeur. Horreur. Spectacles de haine. Ennemis ? Un sentiment bizarre ? Très bizarre.

Plusieurs terroristes, probablement liés ensemble par les services spéciaux saoudiens, détournent plusieurs avions : deux sur le World Trade Center de New York, un sur le Pentagone à Washington et un autre qui s'écrase dans la campagne, grâce au sacrifice des passagers qui se sont révoltés contre les pirates. Ce sera sûrement le plus beau fait d'armes de la journée. Après, ce sera de l'héroïsme ordinaire des victimes et de leurs sauveteurs, tous pris au piège infâme du terrorisme.

Les politiciens américains, sur l'ordre de leurs commettants inconnus, vont désigner un ennemi inattendu : l'Afghanistan. Ils vont, quelques jours après les attentats, ouvrir une guerre de vengeance qui va se muer en une mission "civilisatrice", de conversion des musulmans aux "bontés évidentes" du monde américain. Exactement tout ce qu'il ne faut pas faire, qu'il ne fallait pas faire. La guerre est perdue deux ou trois fois jusqu'au retrait effarant du 31 août 2021 à quelques jours de cet anniversaire.

Mais, le Pentagone et le World Trade Center ont été reconstruits. En "mieux". Et la fierté américaine a été restaurée. Plusieurs centaines de milliers de morts en Afghanistan et ailleurs. Une guerre à 8.000 milliards de dollars [1] qui n'a pas été perdue pour tout le monde : les marchands d'armes notamment. Mais aussi, de nouvelles tactiques militaires. Ou policières. On ne sait plus. Les frappes chirugicales. Les drones pour des assassinats décidés par le Président des Etats-Unis dans son salon. Des assassinats qui transforment pendant cinq mandatures la présidence des USA en successeur de Wyatt Earp, ordonnant des éliminations ciblées à l'aide de drones. Il va faire de 20 à 40.000 victimes civiles, étrangères à l'élimination visée.

L'islam est aujourd'hui plus fort et plus impitoyable qu'il y a vingt ans. Et les Etats-Unis s'enfoncent dans l'anarchie et la barbarie.

World Trade Center. Les gens de ma génération se souviennent qu'à l'époque, il y avait un célèbre simulateur de vol, Flight Simulator, de Microsoft. En standard, il fallait décoller ou atterir avec un Boeing 747 depuis l'aérpport de New York. Et neuf fois sur dix, à l'aller ou au retour, nous nous "écrasions" sur l'une des tours jumelles. Ironie sombre d'un Bill Gates qui nous entraîne à la première catastrophe du XXI° siècle. Et qui, vingt ans plus tard, nous prépare à la catastrophe du SARS-CoV-2 avec sa prise de contrôle des autorités sanitaires, de l'OMS, des firmes pharmaceutiques, des politiciens. A chaque fois plus riche. A chaque fois plus puissant.

Oussama Ben Laden. Le coupable idéal. Milliardaire, recruté dans les années 90 par la CIA et plein d'autres agences spéciales américaines. Qui fomente partout pour le compte de ses commanditaires, attentats, émeutes, assassinats partout dans le monde et qui se serait échappé du contrôle de ses "traitants". C'est bizarre quand on compare avec la pandémie de SARS-CoV-2, échappée d'un laboratoire de Wuhan, financé, contrôlé par les NIH, services spéciaux américains alliés de Bill Gates, sous Fauci.

Avec une Chine, plus forte encore. Comme l'islam. Des Etats-Unis plus impuissants, plus impotents mais toujours riches de leurs illusions, de leurs idées fausses. Dont se sont défaits Islam et Chine ...

Tout celà à cause d'un jeu pervers de domination, un jeu pervers que l'on a laissé jouer par des imbéciles, ignorants et barbares. Auxquels ont répondu des rebelles imbéciles, ignorants et larbares. Et tout l'occident s'est associé à une époque ignorante, imbécile et barbare. Avec la fierté du devoir accompli et du triomphe du bien contre le mal. Une faillite historique.

Notes

[1] Il faut environ 12 dollars pour nourrir chaque jour un occidental moyen qui vit 365 jours par an pendant 75 ans. Un budget de 328.500 USD. Les 8 trillions de dollars de la guerre contre le terriorisme des américains, représentent la subsitsance pour leur vie entière de 24 millions d'occidentaux. Plusieurs média citent, à l'occasion des vingt ans de la guerre, un montant inférieur de 2.315 milliards de USD. Cela n'inclut pas le coût exposé par les Alliés, et les dégats produits sur le terrai. De ce fait, le chiffre de 8.000 milliards n'est pas inattendu.